Les parodontopathies, facteur de risque pour le diabétique:
- Les maladies parodontales sont directement associées à une élévation du risque des complications du diabète.
- Elles ont une influence sur l’équilibre glycémique et participent au déséquilibre insulinique ; Elles apparaissent comme un facteur de perturbation des
équilibres homéostasiques, susceptible d’entraîner des manifestations pathologiques à distance du foyer buccal d’origine. - Les patients diabétiques atteints d’une maladie parodontale sévère ont un risque de mortalité trois fois plus élevé que ceux sans maladie parodontale (Saremi et al2005).
- Le traitement de la parodontopathie améliore la maîtrise de la glycémie chez les diabétiques.
Une méta-analyse de cinq études :
Au total, l’équipe néerlandaise a repris cinq études concernant 371 patients de 53 à 67 ans, suivis pendant 3 à 9 mois. Leur hémoglobine glyquée (HbA1c) variait de 7,2% à 10,2 %. On constate qu’elle s’améliore avec le traitement de la parodontopathie, comparativement aux sujets non traités, la réduction moyenne étant de 0,40%, statistiquement significative.
Le diabète facteur de risque des maladies parodontales:
- Le diabète favorise le développement d’une parodontite(Miller et al 1992) Le diabète va limiter le fonctionnement des cellules de défense, ce qui facilite la persistance bactérienne dans la poche parodontale et augmente la destruction parodontale.
- Les sujets diabétiques ont trois fois plus de risques de développer une maladie parodontale que les patients non diabétiques (Emrich et all 1991).
- Le risque d’alvéolyse (perte de l’os de soutien des dents) est 4,2 fois plus élevé chez les diabétiques (Taylor et al 1998).
- Les recommandation de l’ANAES recommande un examen bucco dentaire annuel du patient diabétique.
5) Un examen microscopique de la plaque dentaire permet un examen précis de la flore de présente et un diagnostic précoce avant l’apparition des premiers signes cliniques qui annoncent souvent des pertes osseuses déjà irréversibles.