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Des nouveaux matériels spécialisés ont été mis au point permettant  de visualiser en direct les bactéries et les parasites et d’aller les éliminer par des techniques non invasives c’est à dire non chirurgicales.  Les techniques dites de lambeaux d’accès ou l’on soulève la gencive  sont plus lourdes pour le patients, ont  des effets secondaires défavorables sur les tissus et souvent ne résolvent pas définitivement le problème infectieux bactérien.

Quel est  ce matériel ?

  • le microscope :

 il permet de ne plus travailler « en aveugle » dans les poches et donc de ne plus laisser de germes. Il permet de reconnaitre les microbes  et ainsi d’affiner notre traitement en fonctions des germes identifiés.

  • les instruments mécaniques :

Plus performants, munis d’inserts extrêmement fins ils  permettent de ne plus utiliser de curettes manuelles qui  lèsent  la couche de cément qui recouvre la racine de la dent ; en effet il faut la nettoyer des endotoxines bactériennes sans la léser car il a été montré  qu’elle était un facteur clé de la régénération parodontale.

  • le détecteur de tartre :

C’est un instrument que l’on couple aux ultra-sons et qui émet un signal  tant qu’il reste du tartre dans la poche, ce qui nous permet de contrôler de façon extrêmement précise la qualité de notre lithotritie (c’est a dire de notre détartrage profond) sans avoir à ouvrir chirurgicalement pour regarder.

  • la fibre optique
C’est un instrument qui permet d’améliorer la visibilité lors de l’intervention.
  • le laser :

C’est un instrument de désinfection profonde et de bio stimulation des tissus parodontaux (gencive, ligmanent, os).

L’évolution des traitements porte également sur la durée des traitements :

Les traitements  chirurgicaux  ou les curetages en deux ou quatre séances ne permettent pas la fermeture des poches ; c’est pourtant le but ultime du traitement et le signe de la guérison finale.

 Le traitement dit  «  médical »  tel qu’il est pratiqué dans notre cabinet dure plusieurs mois, les germes sont identifiés  grâce au microscope  et éliminés en fonction de leur cycle propre , la cicatrisation est surveillée  afin qu’il n’y ait pas de réinfection dans les poches en voie de cicatrisation mais pas encore totalement fermées.

Enfin il vous faudra le temps d’acquérir les connaissances et les techniques  qui vous permettront de gérer votre plaque dentaire afin de ne plus vous réinfecter ; en quelque sorte de devenir vous-même les   « hygiénistes»   de votre bouche. Il nous a fallu plusieurs années d’étude, de pratique, d’expérience,  de spécialisation , il est illusoire de croire que cela ne prend que quelques instants à la fin d’une consultation comme il est aussi improbable de guérir une parodontite avec  uniquement de l’eau oxygénée ou des antibiotiques.

Y a-t-il  des limites aux traitements  non chirurgicaux ?

L’évolution du matériel, le temps passé aux soins et la dextérité des praticiens habitués  à ces techniques ont fait reculer les limites des traitements dits non chirurgicaux.

A la fin du  traitement  médical  le praticien fait une évaluation complète de l’état  parodontal : étude bactérienne, mesure des poches  indice de saignement .

La guérison est atteinte lorsque les poches parodontales sont fermées et qu’une barrière gingivale hermétique est rétablie.

Dans certains cas de plus en plus rares on peut constater localement autour d’une dent à l’anatomie particulière (racines pluri-radiculées  particulièrement difficile d’accès ) ou bien dans des cas de contamination complexe (endo- paro ) , ou bien autour d’un implant ( péri-implantite),  une poche profonde , non fermée ; dans ce cas il se peut que l’on doive ré-intervenir très  localement avec un lambeau d’assainissement en micro-chirurgie.

Maintenance parodontale :

A l’issue de ce traitement, il est très important de planifier une maintenance parodontale afin de préserver la santé buccale à long terme.

Si vous voulez conserver, ad vitam aeternam,  votre capital dentaire, votre parodontiste déterminera des visites régulières en fonction de votre propre susceptibilité à vous réinfecter.

Il tiendra compte aussi de votre état général et des impératifs liés à votre santé (maladies cardiaques, diabète, prothèses orthopédiques…).

Vous pouvez désormais jouir d’une bouche saine, sans odeur, sans mauvaise haleine même au réveil, d’un sourire éclatant de santé et croquer la vie à pleines dents.

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